Matthieu Blazy se mesure au métro new-yorkais pour sa première collection Métiers d’Art pour Chanel

Pour sa première collection Métiers d’Art chez Chanel, Matthieu Blazy a choisi l’urbain et le cinématographique. Le décor ? Le métro new-yorkais, ce cœur battant de la ville où les destins se croisent, où l’exceptionnel côtoie le banal.
Blazy imagine la rame de métro comme une parade de personnage, flâneurs, icônes pop, figures Art Déco, où chacun d’entre eux incarne un archétype new-yorkais. Pour ce faire, Les Maisons d’art de Chanel transforment le vêtement le plus banal grâce à des stratagèmes stylistiques. Le denim invite multiples broderies précieuses, la chemise de bûcheron devient une pièce de tweed bouclé, lestée d’une chaîne signature. Le flou des années 1930 s’illumine de perles, de plumes et de motifs animaliers, entre glamour Art Déco et énergie street.

L’amour entre Paris et New York, comme inspiration de la collection
Les accessoires jouent la carte du clin d’œil avec les minaudières en forme de cacahuètes émaillées, pommes précieuses, huîtres dévoilant leurs perles, bijoux Goossens aux cabochons “ice cube” ou colibris Art Déco. Les doublures des vestes, peintes à la main, rendent hommage à Coco Chanel elle-même, arpentant la skyline new-yorkaise.

Le “jungle urbaine” selon Chanel
Mais l’animalité s’invite également dans la collection. On y dévoile un tweed léopard tissé main par Lesage qui habille une silhouette mi-cat lady, mi-Catwoman, parfois coiffée d’un fascinator félin signé Maison Michel. Le tailleur noir se pare d’écailles dorées façon alligator, tandis qu’une robe biaisée des années 1930 s’illumine de poissons brodés, chef-d’œuvre de l’Atelier Montex. Aux pieds, les slingbacks Massaro alternent entre kidskin classique et shearling imprimé animalier.

Au fil de la collection, Blazy rend hommage à l’histoire de Gabrielle Chanel à New York en 1931, très précisément, lorsque venue conquérir Hollywood, elle découvre dans le downtown une clientèle qui s’approprie son style. Une célébration de la démocratisation du chic ? Blazy a, quoi qu’il en soit, choisir la transversalité entre luxe et culture populaire, qui irrigue ici toute la collection.

Collaboration presse officielle